D’après Maria Montessori :” l’enfant possède naturellement un “esprit mathématique” capable de raisonner, de calculer, de mesurer, de déduire et de comprendre des concepts abstraits.”

C’est ce que l’on nomme “l’esprit logique” propre normalement à tous les êtres humains, grâce auquels ont peut isoler un paramètre ou un élément, le comparer à d’autres, les organiser, les analyser.

Mais combien de fois dans mon enfance ais-je entendu à l’école : “je n’aime pas les mathématiques, je ne suis pas logique, je préfère le Français……”

“forcément s’il est doué en Mathématique, il n’est pas au top en Français”

Comme si dès le départ de l’école, nous étions obligés d’être dans une  de ces catégories :” les bons en math.,les bons en francais”.

Et si nous étions bons en tout, simplement, en apprenant et manipulant avec curiosité, non en se cachant devant une photocopie en 2D et une calculatrice.wink

 

 c’est dés l’âge de 3, 4 ans que les enfants entrent dans “la période sensible aux chiffres”, ils sont souvent intéréssés par la suite numérique ( 1,2,3 soleil….) et par le débombrement ( compter les billes d’un sac ou les marches d’escalier…..)… c’est à ces âges- là , que leur esprit fonctionne à plein régime et ils sont capables d’ assimiler de nombreuses connaissances, ils sont capables de comprendre et d’apprendre le système numérique.

dans le quotidien, Tout enfant est capable d’apprendre ce système numérique. (apprentissage plus ou moins long selon l’âge et le handicap)

Il est , cependant, primordiale d’être à l’écoute des désirs et des besoins, des centres d’intérêt de nos enfants ( toujours créer des outils éducatifs en lien avec leur centre d’intérêt) , afin de ne pas passer à côter de cette appétence très forte pour le monde des chiffres, mais au contraire de les soutenir en leur offrant un environnement et une ambiance propices aux apprentissages, un matériel concret et progressif, ainsi qu’en multipliant les occasions de compter, de dénombrer, dans la vie de tous les jours…. ( extrait guidance Montessori)

  1. Construire la pensée logique et ordonnée ( comprendre, décrire, créer)

Dans tous les apprentissages, les enfants ont besoin de vivre  des expériences concrètes et réelles. En pré-requis de mathématique, les algorithmes permettent aux enfants, par la manipulation d’objets, de comprendre et concevoir un raisonnement logique et ordonné…Ils développent leur concentration, leurs capacités cognitives et leur motricité fine….

Répéter un ryhtme, une suite d’actions : Dans le quotidien, nous retrouvons ces algorithmes : un algorithme peut être aussi une suites d’actions qui se répètent en suivant un ordre régulier et un rythme :

  • dans différents apprentissages sous mode de séquençages en pictogrammes ou autres… ce qui permet toujours par la manipulation d’objets, d ‘ouvrir l’enfant a un raisonnement logique et ordonné, des expériences du quotidien ( se laver, s’habiller, les étapes de temps d’une journée….)… lui permettre par lui-même de créer sa propre autonomie en ne gardant que le principal pour lui : une suite logique en mobilisant “son savoir faire”.

  • un algorithme peut être travailler en actions par de petit parcours qui mobilisent la motricité globale du corps, le repérage dans le temps et l’espace, par de la musique qui rythme et séquence la vitesse d’éxécution…..

L’enfant apprend beaucoup par imitation . De part sa nature, l’enfant a donc bien “un esprit  mathématique”… 

2.compter et dénombrer

Les chiffres en visuel de 1 à 10 ne représentent pour l’enfant que des hiéroglyphes à décripter, il a fait exactement la même chose avec les lettres de l’alphabet, avant que nous nommions un son, une image/ une écriture à ce son, un geste.

Le meilleur support matériel pour  apprendre à compter et à dénombrer, après en avoir tester plusieurs, est à mon sens, la barre numérique rouge et bleu de la méthode Montessori ( les cubes sont aussi de bons support pour compléter la barre).

Elle permet aux enfants d’apprendre les chiffre de 1 à 10, de comprendre ce qu’ils représentent en unités et donc le concept de quantité, ce qui facilite l’apprentissage du dénombrement. Elle permet aussi d’assimiler les compléments des chiffres qui viennent après le 10, en gardant biensûr la manipulation d’objets, et le visuel dans l’apprentissage.Ce n’est pas apprendre par coeur une comptine, c’est faire le lien entre un chiffre et une quantité avec une réelle compréhension.

L’enfant apprend ainsi à classer du plus petit nombre au plus grand, à dénombrer, à identifier, associer chaque barre au chiffre correspondant. Lorsque l’enfant a compris le système d’apprentissage, nous pouvons vérifier s’il sait utiliser d’autres matériaux éducatifs similaires.

3.l’addition et la soustraction

différentes méthodes peuvent être utilisées pour ces apprentissages, il est cependant important que le concept de quantité soit su par l’enfant.

Pour moi, la meilleur méthode visuel pour apprendre à calculer et la plus complète est le boulier qui a disparu pour laisser place à la calculatrice . De nos jours, l’élève appuie sur un bouton et il a le résultat … ce qui a disparu aussi c’est le calcul mental, comment calculer de tête, Comment fait-on aujourd’hui pour vérifier sa monnaie dans un magasin : on paie par carte ou alors on demande à une machine de nous calculer la différence ( le rendu de monnaie)….Et après, la france se plaint d’avoir un niveau de mathématique dans les plus bas d’ Europe….smile

alors pas facile d’amener un boulier de partout, donc le système de comptage avec les mains doivent être aussi appris en même temps que le calcul mental.

Je finirais par une phrase de Maria Montessori :

” L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir”…………



 

 

 

 

 

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